MAMMON

Incarnation du Mal » Quelques mots : Entité maléfique équivalant à celle de Satan sur Terre, voilà la définition de Mammon. Pour pousser un peu plus dans les détails on peut noter une absence totale de cœur et d’âme chez ce personnage. Il ne vit que pour rependre de la souffrance car, voyez-vous, c’est grâce à elle qu’il reste en vie actuellement. Je m’explique : Mammon a besoin de se nourrir de la peur, des angoisses, du chagrin des êtres vivants. Sans cela, il dépérit… C’est pourquoi, du fond des entrailles de Calandine, il tient tant à ce que ses dévoués lui apportent des âmes et appliquent ses principes. Lorsqu’un MD’A aspire une âme, elle revient directement à son Maître qui devient alors plus fort. Plus Mammon acquiert d’âmes, plus ses pouvoirs seront grands, plus il aura de chances de se libérer du sort d’Anatole. Il ne se montre jamais sous sa forme réelle et copie l’aspect d’un humain, comme sur l’image ci-joint à gauche. Son origine : Elle est terrestre puisqu’au départ il est un personnage apparaissant dans le Nouveau Testament. Plus précisément, il fut un ange de Dieu, déchu et propulsé jusqu’en Enfer. Il devint alors démon de l’avarice, du pouvoir et de la richesse. Personne, si ce n’est quelques mages vieux et bien informés, ne connaît cette « origine ». Création au sein de Calandine : C’est Oran Gallacor qui, lorsqu’il tomba sur un livre possédant une gravure du démon, donna la vie à l’image par le sort Carpe Vitam. Mammon, à travers ce sort, fut extirpé de la Dimension terrestre et de l’enfer lui-même pour gagner Calandine. Cette gravure fut en quelque sorte une porte intra-dimensionnelle. Il fut par la même occasion retiré à la dépendance de Satan et de part cette liberté, il gagna en puissance et devint ce qu’il est aujourd’hui.

ANATOLE

LIGHTWOOD

Créateur Originel » Quelques mots : Anatole est un terrien né à Londres entre le XIème et XIIème siècle et premier homme à découvrir la magie – sans qu’on sache de quelle manière et dans quelles circonstances. Ce fut un mage d’une profonde humilité et d’une sagesse aujourd’hui inégalée qui voua sa vie à trouver la paix intérieure. Il créa Calandine par déception et dégoût du monde dans lequel il évolua un temps – monde de guerres, de ravages et de maladies. Il ne peupla pas toute de suite la Dimension nouvelle née et se contenta d’y prospérer, calmant ses maux. Ce n’est qu’au bout de longues années qu’il prit la décision de revenir sur Terre pour y chercher amis et futur peuple de son « enfant ». Ce fut à ce même moment qu’il créa le plus puissant des sorts connus, Carpe Vitam, consistant à donner vie à ses rêves, à des dessins, peintures et légendes. On ne sut jamais le fond de ses pensées et personne ne peut se venter à l’heure actuelle d’égaler son intelligence, sa finesse d’esprit et surtout, ses pouvoirs. On ne vit et on ne verra certainement jamais de sorcier à la puissance magique équivalent la sienne. A sa mort, ce fut comme si le cœur même de la Dimension s’était brisé. On le pleura et on le pleure encore. On dit cependant qu’il insuffla, juste avant de disparaître, une part de son esprit au sein des deux Dragons des Eaux, ses plus belles créations. Est-ce vrai ? Qui sait. De plus il a, par chance, laissé quelques écrits, dont un mémoire plutôt flou, expliquant quels étaient et auraient put êtres ses projets et souhaits. Ceux-ci furent étudiés et pour la plus part reprit par ses successeurs, mages et magiciennes. L’un de ces fameux souhaits, « ne jamais revenir sur Terre » est farouchement défendu… Aucun être ne peut déclarer ne pas l’admirer - cet étrange homme au faciès qui ne fut jamais autre que serein. Il emporta bien des mystères et bien des secrets dans sa tombe…

ERÈSIEL

CATALAN

Défunt et Précédent Roi » Quelques mots : Erèsiel fut le dernier souverain de Calandine ayant gouverné. Charismatique, d’une élocution forte et plein de convictions il fut un roi bien aimé et soutenu de ses sujets. Ce fut lui qui mit en place les premiers groupes de combat au sein des Mages et des Enchantés et entraînements au combat ; ce fut aussi lui qui ordonna la construction d’immenses murs fortifiés destinés à renforcer la sécurité de la Cité. On sait peu de choses sur son enfance et ses relations avec ses parents, roi et reine encore antérieures à lui – aujourd’hui décédés bien sûr. Il reçut tout de même une éducation d’érudit, appliquant les principes et idéaux d’Anatole. Malgré son apparence froide et dure c’était un homme profondément bon qui, sans qu’on s’en rende compte, prenait beaucoup à cœur le malheur de son peuple -si bien qu’il lui arrivait de ne pas dormir et manger durant plusieurs jours. Il s’est toujours, concernant ses quatre enfants, montré aimant et affectueux. Peut être un peu moins tendre envers Dalen du fait qu’il est son légitime héritier et qu’il tenta, au mieux, de lui enseigner les rudesses et les hautes responsabilités qui l’attendent. Lorsqu’on désire symboliser Erèsiel, on l’illustre aux côtés d’un aigle – animal qui fut son compagnon tout au long de sa vie. Lorsqu’il mit fin à ses jours, ce fut la stupeur et l’incompréhension qui frappèrent le pays. Personne ne comprit son acte, pas même ses enfants. Il y a un détail à savoir concernant ce drame… Si Erèsiel se donna la mort par pendaison, ce fut, certes par ce qu’il désespérait de voir à nouveau Calandine sourire mais surtout par ce qu’il trouva sa femme, pendue en première. L’amour de sa vie, sa vénérée épouse…morte…ce fut tout un univers qui s’écroula à ses yeux.

ARIANE

CATALAN

Défunte et Précédente Reine » Quelques mots :Ariane fut la dernière souveraine de Calandine ayant gouverné. D’une humanité et d’une sensibilité grandioses, elle fut l’une des reines les plus adulée et aimée de son temps. Donnant des conseils tous plus avisés les uns que les autres, elle aida son cher époux à maintenir une certaine paix au sein de la Cité tout en lui faisant lumière là où il voyait flou. Certains Mages venaient même la consulter et lui demander réponses à leurs doutes. Elle est née d’une famille de bûcherons qui préféra à une vie citadine, une chaumière dans la Forêt Geignarde. Ses parents lui inculquèrent, au même titre que les parents d’Erèsiel le concernant, de justes valeurs et principes. Cette provenance d’un milieu sociale pauvre suscita encore plus d’admiration du peuple pour la femme. Aussi réputée pour sa beauté et sa chevelure flamboyante, on aimait à la symboliser avec une épée ou en tenue guerrière. En effet, elle fut une grande battante, agile et forte sur les champs de bataille. Parallèlement à cela, elle joua son rôle de mère à la perfection – donnant plus d’amour qu’il n’en fallait à ses enfants. Elle accorda un tantinet plus de temps à Zadig, Enchanté au morale morose… Ce que personne ne put voir, ni son mari, si ses enfants ce fut sa sensibilité à fleur de peau. Elle prenait tout et trop à cœur – malheurs, souffrances et maux de ses sujets, de ses enfants. Sous ses traits de femme forte et sûre d’elle, elle cachait une âme frêle et fragile. C’est pourquoi, ne supportant plus de s’imprégner de tant de douleur, elle mit fin à ses jours, se pendant au milieu du Hall du Château. S’en suivit donc, une heure après, son époux.