Voilà la contrée la plus sèche, la plus triste et la plus dangereuse qui soit ! Parfois repère des Sbires, terrain de chasse des Trolls et d’entraînement des MD’As, terre des bannis et exilés... Le vent qui souffle sur ces étendues de sable pourpre est d'une chaleur extrême et dégage l’odeur de cadavres… Aucune plante si ce n’est les Snargaluff, n’y pousse.

Voici les terres des Mangeurs d’Âmes, des Sbires et du Drakers… Autrefois verdoyant et plein de vie, cet endroit est à présent recouvert de cendres noires et le seul chant d’oiseau qu’on entend est celui des vautours. Que de la désolation… On ne voit ni horizon ni ciel bleu, juste du gris et du noir et bien trop souvent du rouge. C’est aussi ici, jadis, que la prison se tenait. A présent elle sert de résidence aux dits MD’As.

Ils s’étendent à l’ouest, après la Forêt Geignarde et non loin du Désert Crieur. Ce ne sont que terres de boue, d’algues et d’eau grouillante ! On y croise quelques Faunes de temps à autre mais excepté cela, les Marécages Marabou sont plutôt bien fréquentés ! Bon, y’a-t-il sans doute encore quelques calamars à tentacules baladeuses et alors... Idéal pour des excursions instructives et pour les amateurs d’aventure.

Ces lieux sont tels un petit village dédié à la magie. En son sein, il y a tous les magasins, boutiques et j’en passe où Magiciens, Magiciennes et autres achètent leurs ingrédients à potions, leurs animaux, leurs parchemins et pour ceux qui le désirent des baguettes. C’est un endroit haut en couleurs situé à l’extrême nord, entre le Désert Crieur, la Forêt Geignarde et les Marécages Marabou de Calandine. Tout le monde peut s'y rendre et y demeurer malgré le fait que cet endroit soit plus utile aux «pratiquants de la magie».

Cette étendue d’eau, plus grande que le Lac Songeur, fut qualifiée de Mer pour son eau salée… Elle est la demeure des Dragons des Eaux tant cette dite eau est pure et claire. Il n’y a pas de plages dites "officielles" autour d’elle… Juste des pontons de pierres et parfois des dunes d’herbe rase. Aucun MD’A n’y met jamais les pieds - non pas par peur mais plutôt par dégout de l’atmosphère de bonheur et de sérénité qui entoure les lieux.